Normalement, lorsque nous pensons au sport à un niveau générique, nous pensons à quelque chose qui englobe des valeurs telles que la liberté, la camaraderie, la persévérance, parmi beaucoup d'autres.
Dans cet article, nous parlerons du manque de valeurs de certaines fédérations à l'égard des sportifs transgenres dans certaines spécialités sportives.
Un sujet qui donne lieu à une réflexion sur la liberté ces personnes.
Texte espagnol
Contexte
En novembre 2021, le CIO a exposé le Cadre de la loi sur l'équité, l'inclusion et la non-discrimination sur la base de l'identité de genre et des variations de sexe qui reconnaît que toute personne a le droit de participer à un sport sans faire l'objet d'une discrimination et qui, à son tour, déclare que le sport repose sur des règles du jeu équitables, de sorte qu'aucun sportif ne doit bénéficier d'un avantage disproportionné par rapport aux autres compétiteurs, ce qui garantit l'équité des compétitions. En outre, elle vise à empêcher les joueurs d'être exclus ou discriminés en raison de leur identité transgenre ou de leurs variations sexuelles.
Le CIO a décidé que d'autres éléments doivent être pris en compte dans le sport, chaque Fédération sportive déterminera si un athlète bénéficie d'un avantage extrême en fonction de la nature de la discipline et l’ouverture ou non d’une catégorie ouverte dans leur discipline.
Echecs
Le 14 août a été déclaré : « Dans le cas où le genre a été changé d’homme à femme, la joueuse n’a pas le droit de participer aux épreuves pour femmes jusqu’à ce qu’une nouvelle décision de la FIDE soit prise. ». Pour qu’une joueuse puisse participer, cela sera examiné au cas par cas et peut prendre jusqu’à deux ans pour obtenir une autorisation. Durant cet intervalle, les joueuses transgenres peuvent continuer à participer aux compétitions mixtes.
D’après le site Jezebel, « la FIDE semble sous-entendre que les femmes transgenres seraient injustement avantagées par rapport aux femmes cisgenres sur le plan intellectuel, comme si le fait de se voir assigner une identité sexuelle masculine à la naissance rendait plus intelligent de manière innée », « dans le domaine des échecs, où le physique n’a pas sa place. C’est un jeu de stratégie ».
Témoignage de Ana Valens, joueuse d’échec transgenre : « je ne pense pas être plus intelligente que la plupart des femmes cis, et je ne pense pas non plus que mes années de pré-transition m’aient donné une sorte d’avantage inné aux échecs ».
Jean-Baptiste Mullon, vice-président de la Fédération française d’échecs, dénonce ce procédé d’autorisation pour pouvoir participer aux tournois féminin d’échecs pour les femmes transgenres. « Nous n’allons pas suivre la décision de la FIDE » dit-il, « ce sport est par nature inclusif et intergénérationnel : des enfants peuvent affronter des personnes âgées, des hommes et des femmes jouent les uns contres les autres. Donc la question de la transidentité n’a pas lieu d’être. ».
Natation
En Allemagne, La catégorie ouverte concerne les longueurs de 50m et de 100m dans toutes les nages pour la coupe du monde à Berlin.
Cyclisme
Récemment, l'UCI (Union cycliste internationale) a imposé une mesure interdisant aux cyclistes transgenres, qui ont fait une transition après la puberté, de participer aux courses féminines au niveau professionnel. L'UCI affirme que cette mesure pourra être adaptée à l'avenir "en fonction des connaissances scientifiques". Cette mesure est entrée en vigueur le 17 juillet.
Athlétisme
Depuis le 23 mars 2023, les personnes transgenres ayant transitionnés après leur puberté sont exclues de toutes compétitions féminines internationales. Cela, pour des raisons d’équité sportives. Il n’y a donc aucune athlète transgenre qui participent aux compétitions internationale. Le CIO déclare « il n’y a pas de consensus scientifique sur la façon dont les testostérones affecte les performances dans tous les sports. » pour justifier leur décision.
Selon Sebastian Coe, président du CIO : « tant qu’on n’en sait pas plus, on n’est pas prêts à prendre ce risque. Pour moi, il s’agit de protéger la catégorie féminine. Si on ne le fait pas, on risque de compromettre les ambitions et les aspirations d’une génération de femmes athlètes ».
Selon le CIO, la transition hormonal ou encore les bloqueurs de testostérone n’assure pas l’équité sportive.
Rugby
En revanche, du côté du rugby, il n’est pas question d’exclure les femmes transgenres. D’après Eric Arassus, co-président de la Fédération sportive LGBT+ « certaines personnes ont l’impression qu’une personne trans va arriver et va faire trois mètres de plus qu’elle et cinquante kilos de plus. Ce n’est pas tout à fait ça. Les personnes trans sont des personnes plutôt fragiles qui demandent juste à être intégrées et être respectées. Elles ne sont pas là pour truster des titres ! ». Selon lui, cette exclusion ne s’explique pas par manque de preuves sur les hormones qui entravent l’équité sportive, mais plus un débat politique qui découle d’une transphobie collective.
Les hormones
Il est démontré médicalement, que le traitement pris par les femmes transgenres diminue drastiquement leur taux d’hormones dès les premiers mois, entraînant une diminution de la masse musculaire, redistribution des graisses et une perte de force. (cf. le témoignage de Halba). On peut remarquer, qu’après 1 an de traitement, les femmes transgenres ne montrent aucun avantage sur les femmes cisgenres, de plus leurs résultats prouvent aussi que leurs performances ont diminué depuis leur transition. Les sportives transgenres sont dans la moyenne de leur catégorie et ne remportent pas plus de médailles ou de titres.
Les femmes trans dans le sport (lavantgarde.fr)
Exemples et témoignage
Laurel Hubbard, championne d’haltérophilie, a obtenu l’autorisation de participer aux jeux olympiques. Hannah Mouncey, une joueuse de foot, a été autorisée à participer à un championnat en 2018 après avoir été refusée une première fois. Pour finir, Emily Bridges, cycliste, n’a pas eu d’autorisation. Halba Diouf : « Avant, j’étais à 22’’45, maintenant je suis à 23’’45 ».
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Normally, when we think of sport at a generic level, we think of something that encompasses values such as freedom, companionship, perseverance, among many others.
In this article we will talk about the lack of values of certain federations regarding transgender sportspeople in certain sports specialities.
An issue that raises a reflection on the freedom of these people.
CONTEXT
In November 2021, the IOC set out the Framework for Fairness, Inclusion and Non-Discrimination on the Basis of Gender Identity and Sex Variations which recognises that everyone has the right to participate in sport without being discriminated against and which, in turn, states that sport is based on a level playing field, so that no sportsperson should have a disproportionate advantage over other competitors, ensuring fairness in competition. In addition, it aims to prevent players from being excluded or discriminated against because of their transgender identity or sexual variations.
The IOC has decided that other elements must be taken into account in sport, and each Sports Federation will determine whether an athlete benefits from an extreme advantage depending on the nature of the discipline and whether or not there is an open category in their discipline.
CHESS
On 14 August FIDE stated: "In case the gender has changed from male to female, the player will not be entitled to participate in women's events until a new FIDE decision is taken". In order for a female player to participate, it will be considered on a case-by-case basis and it can take up to two years to obtain authorisation. During this time, transgender players will still be able to participate in mixed competitions.
According to the website Jezebel, "FIDE seems to be implying that transgender women would have an unfair advantage over cisgender women intellectually, as if being assigned a male gender at birth makes you innately smarter," "in chess, where appearances have no place. It is a game of strategy.
Ana Valens, transgender chess player: "I don't think I'm smarter than most cis women, nor do I think that my pre-transition years have given me any kind of innate advantage in chess.”
Jean-Baptiste Mullon, vice-president of the French Chess Federation, has condemned the requirement for transgender women to obtain authorisation to participate in women's chess tournaments. "We are not going to follow FIDE's decision," he says, "this sport is by nature inclusive and intergenerational: children can play against elders, men and women play against each other. So there is no need to raise the issue of trans-identity."
SWIMMING
In Germany, the open category refers to the 50m and 100m in all swimming events at the Berlin World Cup.
Swimming: an "open category" for transsexuals at the Berlin World Cup - Libération (liberation.fr)
CYCLING
The UCI (International Cycling Union) recently imposed a measure banning transsexual cyclists, who have transitioned after puberty, from participating in women's races at the professional level. The UCI states that this measure may be adapted in the future "in the light of scientific knowledge". The measure came into force on 17 July.
ATHLETICS
From 23 March 2023, transgender people who have transitioned after puberty are excluded from all international women's competitions. This is due to sporting equity reasons. Therefore, there are no transgender athletes participating in international competitions. To justify its decision, the IOC claims that "there is no scientific consensus on how testosterone affects performance in all sports".
According to IOC President Sebastian Coe: "Until we know more, we are not prepared to take this risk. For me, it's about protecting the women's category. If we don't, we risk compromising the ambitions and aspirations of a generation of female athletes".
The IOC has said that hormone transition or testosterone blockers do not guarantee fairness in sport.
RUGBY
In rugby, however, it is not about excluding transgender women. According to Eric Arassus, co-president of the LGBT+ sports federation, "some people have the impression that a trans person is going to come in and be three metres taller and fifty kilos heavier. This is not exactly the case. Trans people are more like fragile people who just want to be included and respected. They are not here to win titles. In her opinion, this exclusion is not due to a lack of evidence that hormones hinder sporting fairness, but rather to a political debate stemming from collective transphobia.
HORMONES
It has been medically proven that the treatment transgender women undergo drastically reduces their hormone levels from the first few months, leading to a reduction in muscle mass, a redistribution of fat and a loss of strength (see Halba's testimony). After one year of treatment, transgender women show no advantage over cisgender women, and their results also show that their performance has decreased since their transition. Transgender athletes are at the average of their category and do not win more medals or titles.
Trans women in sport (lavantgarde.fr)
EXAMPLES AND TESTIMONIALS
Weightlifting champion Laurel Hubbard has been cleared to participate in the Olympic Games. Hannah Mouncey, a football player, was cleared to participate in a championship in 2018 after initially being denied. Finally, Emily Bridges, a cyclist, was not granted permission. Halba Diouf: "I used to be 22.45, now I'm 23.45".
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ESPAGNOL:
Normalmente, cuando pensamos en deporte a nivel genérico pensamos en algo que engloba valores como la libertad, el compañerismo, la perseverancia, entre muchos otros.
En este artículo hablaremos de la falta de valores de determinadas federaciones respecto a los y las deportistas transgénero en determinadas especialidades deportivas.
Un tema que suscita una reflexión sobre la libertad de esas personas.
CONTEXTO
En noviembre de 2021 el COI expuso el Cadre de la coi sur l'équité, l'inclusion et la non-discrimination sur la base de l'identité de genre et des variations de sexe donde se reconoce que toda persona tiene derecho a participar en el deporte sin ser discriminado y, a su vez, señalan que el deporte se basa en la igualdad de condiciones, por lo que ningún o ninguna deportista debe tener ventaja desproporcionada sobre el resto de competidores y competidoras, garantizando así que las competiciones sean justas. Además, se pretende evitar que los jugadores y las jugadoras sean excluidos o discriminados por su identidad transgénero o sus variaciones sexuales.
El COI ha sentenciado que dentro del deporte deben tenerse en cuenta otros elementos, los cuáles cada especie deportiva y su respectiva federación son los que determinen si un o una deportista poseen ventaja extrema según la naturaleza de la disciplina.
AJEDREZ
El 14 de agosto la FIDE declaró: "En caso de que el género haya cambiado de masculino a femenino, la jugadora no tendrá derecho a participar en eventos femeninos hasta que se tome una nueva decisión de la FIDE". Para que una jugadora pueda participar, se estudiará caso por caso y la obtención de la autorización puede tardar hasta dos años. Durante este tiempo, los jugadores transexuales podrán seguir participando en competiciones mixtas.
Según el sitio web Jezebel, "la FIDE parece estar insinuando que las mujeres transexuales tendrían una ventaja injusta sobre las mujeres cisgénero desde el punto de vista intelectual, como si el hecho de que se te haya asignado un género masculino al nacer te hiciera innatamente más inteligente", "en el ajedrez, donde las apariencias no tienen cabida. Es un juego de estrategia".
Ana Valens, ajedrecista transexual: "No creo que sea más inteligente que la mayoría de las mujeres cis, ni creo que mis años previos a la transición me hayan dado ningún tipo de ventaja innata en el ajedrez".
Jean-Baptiste Mullon, vicepresidente de la Federación Francesa de Ajedrez, ha condenado la exigencia de que las mujeres transexuales obtengan una autorización para participar en torneos de ajedrez femenino. "No vamos a seguir la decisión de la FIDE", afirma, "este deporte es por naturaleza inclusivo e intergeneracional: los niños pueden jugar contra los mayores, hombres y mujeres juegan entre sí. Así que no hay necesidad de plantear la cuestión de la trans identidad.”
NATACIÓN
En Alemania, la categoría abierta se refiere a los 50 y 100 metros en todas las pruebas de natación de la Copa del Mundo de Berlín.
CICLISMO
La UCI (Unión Ciclista Internacional) impuso recientemente una medida que prohíbe a los ciclistas transexuales, que hayan hecho la transición después de la pubertad, participar en carreras femeninas a nivel profesional. La UCI afirma que esta medida podrá adaptarse en el futuro "en función de los conocimientos científicos". La medida entró en vigor el 17 de julio.
ATLETISMO
Desde el 23 de marzo de 2023, las personas transgénero que hayan hecho la transición después de la pubertad están excluidas de todas las competiciones femeninas internacionales. Esto se debe a razones de equidad deportiva. Por tanto, no hay atletas transexuales que participen en competiciones internacionales. Para justificar su decisión, el COI afirma que "no hay consenso científico sobre cómo afecta la testosterona al rendimiento en todos los deportes".
Según Sebastian Coe, Presidente del COI: "Hasta que no sepamos más, no estamos dispuestos a correr este riesgo. Para mí, se trata de proteger la categoría femenina. Si no lo hacemos, corremos el riesgo de comprometer las ambiciones y aspiraciones de una generación de mujeres atletas".
El COI ha expresado que la transición hormonal o los bloqueadores de testosterona no garantizan la equidad en el deporte.
RUGBY
En rugby, sin embargo, no se trata de excluir a las mujeres transexuales. Según Eric Arassus, copresidente de la federación deportiva LGBT+, "algunas personas tienen la impresión de que una persona trans va a llegar y ser tres metros más alta y cincuenta kilos más pesada. No es exactamente así. Las personas trans son más bien personas frágiles que sólo quieren ser incluidas y respetadas. No están aquí para ganar títulos". En su opinión, esta exclusión no se debe a la falta de pruebas de que las hormonas obstaculicen la equidad deportiva, sino más bien a un debate político derivado de la transfobia colectiva.
LAS HORMONAS
Se ha demostrado médicamente que el tratamiento que siguen las mujeres transexuales reduce drásticamente sus niveles hormonales desde los primeros meses, lo que provoca una reducción de la masa muscular, una redistribución de la grasa y una pérdida de fuerza (véase el testimonio de Halba). Tras un año de tratamiento, las mujeres transexuales no muestran ninguna ventaja con respecto a las mujeres cisgénero, y sus resultados muestran también que su rendimiento ha disminuido desde su transición. Las deportistas transexuales están en la media de su categoría y no ganan más medallas ni títulos.
Mujeres trans en el deporte (lavantgarde.fr)
EJEMPLOS Y TESTIMONIOS
La campeona de halterofilia Laurel Hubbard ha obtenido permiso para participar en los Juegos Olímpicos. Hannah Mouncey, jugadora de fútbol, fue autorizada para participar en un campeonato en 2018 tras habérsele denegado en un primer momento. Por último, a Emily Bridges, ciclista, no se le concedió el permiso. Halba Diouf: "Antes medía 22,45, ahora 23,45".